Dans quelle mesure les diagnostics sont-ils stigmatisants ? Discussions autour des manuels de diagnostic CIM-11 et DSM-V

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L'exemple des troubles de la personnalité illustre le mieux les discussions professionnelles et la pratique clinique qui ont eu lieu entre les prédécesseurs des manuels de diagnostic et les manuels actuels, ainsi que les tendances qui se dessinent.

En général, on reproche aux manuels de diagnostic d'être "gonflés", de pathologiser toutes sortes de choses, etc. Mais c'est le contraire qui est vrai. En fait, les diagnostics ont simplement été regroupés et, surtout dans la CIM-11, ils ont été formulés de manière plus pragmatique.

Comment peut-on travailler avec les deux manuels ? Dans quelle mesure les psychothérapeutes peuvent-ils, par exemple dans le domaine du psychotraumatisme, trouver dans les manuels l'état de la recherche illustré par des indications cliniques, et comment évaluer la révolution dans la CIM-11 en ce qui concerne le domaine de la psychopathologie des troubles de la personnalité ?

Des possibilités de discussion de cas sont offertes.